Iqaluit, la capitale du Nunavut,
est une ville très spéciale! Typique du Nord, mais en 5 fois plus grosse! Les
inégalités sociales sont grandes et on sent que l’harmonie ne règne pas
toujours. À notre grande surprise, Iqaluit est très multiculturelle! Nous avons
mangé de délicieux shawarmas dans un restaurant libanais et plusieurs
chauffeurs de taxis sont syriens! De plus, la culture québécoise se mélange à
celle du Canada anglais et à la culture inuit. Nous avons rencontré des gens
très intéressants et nous nous sommes fait de nouveaux amis parmi les étudiants
travaillant à la Nunavut Research Institute. On a aussi craqué pour des
sculptures en pierre de savon et des dessins… encore…
Le centre-ville d'Iqaluit |
Après un énième délai d’avion (de
seulement 12 heures cette fois-là…) nous étions très contentes de revenir dans une
petite communauté! Just a little bit shy
of 2000 people and growing! Baker Lake est un village charmant et encore
une fois, les gens sont adorables! Nous habitons une belle maison qui, chose
rarissime dans le Nord, est dotée d’un lave-vaisselle! Aujourd’hui, nous avons
eu la très grande chance de pouvoir profiter d’une journée de congé pour faire
un tour de ski-doo avec notre personne contact dans la ville. Par un soleil radieux
et un petit 0 degré, nous nous sommes cramponnées sur un qamutik (gros traineau
en bois tiré par un ski-doo) orné de la peau d’un caribou et de son cœur…
Direction le lac où nous avons pu pêcher un peu avant d’aller secourir trois
dames dont le quatre-roues était pris dans la neige. Originaires de la banlieue
de Paris et de Montréal, nous sommes devenues des vraies filles du Nord!
Notre ride |
Un peu
plus loin dans le land, nous croisons
des traces de loup fraîches! Il n’en fallait pas plus pour perdre complètement
notre chauffeur! Oubliant presque que nous essayions tant bien que mal de tenir
sur le qamutik, nous avons filé sur la trace de ce loup, carabine à portée de
main. Marie et moi sommes presque sûres de l’avoir aperçu au loin. Au bout d’un
moment, nous nous sommes arrêtés parce que les traces terminaient brusquement
où l’animal était entré dans sa tanière. Il s’agissait en fait d’un carcajou! Notre
chasseur était déçu de ne pas avoir pu l’attraper pour sa fourrure, mais Marie
et moi étions plutôt contentes de ne pas avoir à partager notre qamutik! En
termes de faune, même si nous avons aussi bien cherché des caribous, nous n’avons
vu que de belles aigrettes et des chiens de prairie nordiques.
Ouais on va avoir un racoon... |