mardi 11 avril 2017

Un petit détour… de 2600 km

Ce voyage a commencé très fort ! Nous sommes partis il y a cinq jours et ne sommes toujours pas arrivés à destination.

Vendredi dernier commençait notre dernière collecte de données dans le cadre du projet Logement de ma directrice.
Première étape Baker Lake, Nunavut. Depuis Québec, je devais avoir des escales à Montréal, Kuujjuaq, Iqaluit et Rankin Inlet pour m’y rendre. Je suis partie de chez moi à 4h du matin, et devait arriver après 20h. 


Trajet prévu avant le départ




Le début du voyage s’est très bien déroulé, jusqu’à Iqaluit. Nous avons eu plaisir à retrouver cette chouette ville du Nunavut et profiter du restaurant libanais le plus septentrional du Canada.

C’est après que ça s’est compliqué. Notre vol partait d’Iqaluit, s’arrêtait à Rankin Inlet, où nous débarquions, puis se rendait à Yellowknife, dans les Territoires du Nord-Ouest. J’en ai vécues de bonnes dans les dernières années. Des avions m’ont survolé sans prendre le temps d’atterrir. Des vols ont été annulés, retardés, sans toujours de raisons claires. Un vol est même parti avec plus d’une heure d’avance.
Mais, jusqu’ici, jamais je n’aurais pensé que pendant, le vol, alors que nous survolions la Baie d’Hudson, le commandant nous dise qu’on ne pouvait aller à Rankin Inlet et que du coup on se rendait… au Manitoba. À Churchill exactement. Là on a fait une drôle de tête.

Arrivé à Churchill, deux solutions s’offrent à nous. Rester dans l’avion et repartir pour Iqaluit. Ou bien descendre à Churchill… mais sans pouvoir prendre nos bagages, sans pouvoir reprendre un vol le lendemain, et apparemment sans pouvoir trouver une chambre d’hôtel. 


Trajet avec le léger détour


Dans la mesure ou Churchill est la capitale de l’ours polaire au Canada, malgré notre grand sens de l’aventure, il a paru plus sûr d’aller jusqu’à Yellowknife, retrouver nos bagages, et dormir à l’abri des ours.

Piste d'atterrissage sur glace de Yellowknife (nous, ce n'est pas celle que nous avons utilisé, heureusement !)


Nous sommes enfin arrivés à Yellowknife, 22h heure locale, minuit pour nous. Là, nous avons appris qu’aucun avion ne repartait vers l’est avant le lundi suivant. Week-end surprise à Yellowknife !
Puis, nous avons dû faire la tournée des hôtels qui étaient tous complets ce week-end là à Yellowknife. Après avoir réglé quelques problèmes administratifs (expliquer à l’université pourquoi nous étions à 1000km trop à l’ouest de notre destination finale) nous avons enfin pu dormir.

Nous avons bien profité de notre week-end à Yellowknife. C’est ma troisième visite dans cette ville mais la première fois que je profite vraiment de ce qu’elle apporte ! De bons restaurants, dont un qui sert de la viande d’animaux sauvages. Mes côtes de cerf étaient divines ! Une microbrasserie a également ouvert à Yellowknife, nous permettant d’aller relaxer dans un lieu sympa et convivial. Finalement, contrairement au Nunavut, il faisait un temps magnifique qui nous a permis de faire une belle balade de 5 km autour d’un lac.

Vue de Yellowknife pendant la balade



Lundi, nous sommes repartis pour Baker Lake. Et oui, c’était ça l’objectif. Mais c’est pas gagné… À l’aéroport on nous a prévu que nous avions 50% de chance d’atterrir à Rankin. Sinon, nous serions de retour à Yellowknife ! Finalement nous avons pu atterrir pour découvrir que 1) notre vol pour Baker Lake était annulé pour cause de blizzard 2) tous les hôtels de la ville étaient complets pour cause de blizzard. Après une petite montée de stress, tout s’est arrangé et nous avons eu deux chambres dans un petit hôtel très confortable réservé habituellement aux travailleurs de chantiers.
Depuis hier, nous attendons que le blizzard se calme. Malheureusement, à l’heure où j’écris ce billet la visibilité est toujours catastrophique. Réussirons-nous à partir ? Pas sûr que ce soit pour aujourd'hui...

À bientôt,


Marie


mercredi 25 mai 2016

You just have to follow the flow !

C’est la phrase qui correspond le mieux au rythme de vie nordique, selon mon expérience. Les choses ne se passent jamais comme on le prévoit. En revanche, tout semble s’organiser ou se simplifier quand il le faut !

Par exemple, malgré la petite taille des communautés, il arrive très souvent que vous puissiez profiter du véhicule de quelqu’un pour vous déplacer dans la communauté. Une personne vous a vu le matin dans un bâtiment et vous voit marcher dans la rue ? Elle s’arrête pour vous récupérer au passage et vous emmener ! Et en écrivant ces lignes, Philippe est justement entré dans le bureau pour me dire qu’il avait eu un lift par quelqu’un dans la communauté.

Salluit vu du côté de l'aéroport

Vous pouvez aussi avoir ma chance. Je me suis perdue dans Kuujjuaraapik la première semaine. Je m'arrête demander mon chemin et la personne me dit "mais, es-tu Marie ?" Il s'agissait d'une partenaire du projet qui savait par une collègue que j'arrivais dans la communauté ! Elle sait que vous êtes en ville et commence par vous demander « are you Mary ? » Et ensuite, elle m'a conduit à la mairie, où je devais me rendre au départ !

Ça peut aller plus loin : à Salluit, l’aéroport est à quelques kilomètres de la communauté. 
Malheureusement pour nous, nous n’avions aucun véhicule et personne pour nous emmener à notre logement, ni aucun taxi. Philippe se tourne vers moi et dit à haute voix : bon, j’ai la description de la maison, il faut qu’on trouve quelqu’un à l’aéroport pour nous emmener. Une personne à côté de nous l’entend et lève la main pour nous dire qu’elle a de la place ! Nous avons donc eu un lift pour Salluit.

Les choses peuvent aussi s’organiser de façon bien plus originale. À Kangiqsujuaq nous sommes arrivés de bon matin dimanche. L’hôtel était supposé avoir une navette : effectivement nous voyons la camionnette devant l’aéroport et allons voir s’il y a un chauffeur. Malheureusement, pas de trace du chauffeur ! Nous retournons donc dans l’aéroport. Là, une dame se tourne vers nous : « vous allez à l’hôtel ? » Ah ! Notre chauffeur ! ou presque… « ça tombe bien, j’allais prendre l’avion là. Vous pourriez rapporter la navette à l’hôtel vous-même ? » euh…  ok, oui, sauf que c’est la première fois qu’on met les pieds ici nous ! Ce n’est pas grave, elle nous donne quelques indications pour trouver l’hôtel et part prendre son avion !

Vue de Kangiqsujuaq et du Fjord


Le nord est aussi un paradis enchanté pour les têtes en l’air comme moi. Un des meilleurs exemples que j’ai vécus s’est passé ce matin. Il semblerait que j’ai oublié ma clé de chambre quelque part à l’hôtel en partant travailler. Ce n’est pas bien grave ! Une heure après être arrivée au travail, la gérante de l’hôtel est passé à notre bureau en me tendant ma clé et en me disant que je l’avais oubliée au comptoir… Je n’ai même pas eu le temps de m’apercevoir que je ne l’avais pas sur moi!

Enfin, petite anecdote plus générale qui concerne les transports aériens du nord. Pour le Nunavik, Air Inuit a deux lignes principales : celle de l’Ouest, qui part de Montréal et se rend à Salluit, et celle de l’Est qui part de Montréal et se rend à Salluit…. Vous êtes confus ? La ligne de l’ouest s’arrête tour à tour dans toutes les communautés de la Côte de la Baie d’Hudson, tandis que celle de l’Est s’arrête dans les communautés de la côte d’Ungava.



Ensuite, chacune des lignes fonctionne comme une ligne de métro : chaque communauté est une station de la ligne (ouest, ou est) et vous montez et descendez dans la communauté inscrite sur votre billet. Du coup, le groupe de passager change à chaque arrêt !

Vous êtes à Puvirnituq ? Quand vous montez dans l’avion, il y a déjà des passagers de Montréal et de Kuujuaraapik. Vous vous rendez à Ivujivik ? Il faudra patienter car sur le chemin l’avion va s’arrêter à Akulivik et certains passagers vont descendre, tandis que d’autres montent dans l’avion.

Les trajets sont souvent très détendus. Si vous avez notre chance, vous pouvez aussi avoir le droit à un vol privé ! En partant de Salluit pour Kangiqsujuaq nous étions seuls dans l’avion, les premiers passagers ne sont arrivés qu’à Kangiqsujuaq en direction du sud et de Montréal. Nous avons eu droit aux consignes de sécurité les plus rapides de l’histoire aérienne : « bon, apparemment vous savez mettre vos ceintures de sécurité, on va voler à 13000 pieds et on arrive dans 40 minutes. Bon vol ». Simple et efficace !



En conclusion, pas la peine de s’inquiéter, tout va s’arranger quoiqu’il arrive !





À bientôt


Marie

mardi 17 mai 2016

Faites attention aux ours polaires !

On vient d’arriver dans notre quatrième communauté, Salluit !
Et on retrouve une connexion internet qui permet d'écrire un article de blog...


Entre deux, on est passé par Puvirnituq 



et Ivujivik !






À Puvirnituq on a goûté les plaisirs du logement version nordique : pas de chauffage, pas d’eau chaude !! À 13 degré, on a dû mal à sortir du lit…



Cette semaine-là, c’était l’anniversaire de Philippe. Malheureusement, je n’ai pas eu le temps d’aller à la coop et il a fallu improviser avec les moyens du bord. Mes petits feux de Bengale avaient été confisquées à l’aéroport de Montréal ! Heureusement, il me restait mon paquet de bougies classiques…



Cette semaine-là, un de nos compagnons de l’hôtel nous a également emmené hors de la communauté pour aller voir les aurores boréales ! Bien qu’on ait été un peu tard dans la saison et que le ciel ne soit jamais devenu complètement noir, on a pu voir de magnifiques aurores tout autour de nous. Un moment magique…

Jeudi dernier nous sommes arrivés à Ivujivik, où le paysage est enchanteur. Ivujivik est la communauté située la plus au nord du Québec ! 



Elle a la particularité d’être vraiment trilingue, avec une bonne partie de la population qui parle Français. Lors de notre journée de congés,  dimanche, nous sommes partis pour quatre heures de randonnée afin de profiter du coin.



En traversant la communauté nous avons rencontré une petite famille qui nous a mis en garde contre les ours polaires. Nous ne pensions pas qu’en marchant pendant 15 minutes et en restant en vue de la communauté nous prenions de risques. Mais apparemment si ! 
Nous avons recroisé la même petite famille, et le chef de famille nous a un peu disputé ! Apparemment ni les enfants, ni les blancs n’ont le droit de se promener tous seuls dans ce coin-là, ou du moins sans être accompagné d’un chasseur !

D’ailleurs, nous avons pu voir qu’un œil de chasseur était vraiment meilleur que le nôtre pour repérer les animaux.  Grâce à cette petite famille, nous avons pu apercevoir un phoque que nous n’aurions pas repéré tous seuls. Nous avons également vu quelques beaux oiseaux et sommes aussi persuadés que nous avons aperçu et entendu un Béluga.

Ce qui est sûr c’est que nous avons vu les chiots les plus adorables au monde ! Daisy et Blackie, à qui nous avons pu faire un câlin.



Et maintenant, il est temps de découvrir Salluit, située dans un cadre aussi enchanteur qu’Ivujivik ! À bientôt pour la suite des aventures,


Marie


samedi 7 mai 2016

Kuujjuaraapik /Whapmagoostui/Great Whale River

Le terrain démarre doucement, ça ne fait que quelques jours qu’on est arrivé !



C’est le moment de décrire les premiers jours dans le nord.



Le terrain a démarré à Kuujjuaraapik /Whapmagoostui/Great Whale River.



Kuujjuaraapik est une ancienne station militaire canadienne, mais aussi l’une des communautés où les enfants autochtones ont été envoyés dans des Écoles résidentielles pour être assimilés à la culture canadienne.

C’est aussi la seule communauté qui regroupe à la fois des Inuit et des Cris. Les Cris sont une Première Nation du Canada et dépendent de l’administration du gouvernement fédéral. Tandis que les Inuit, au Nunavik, relèvent de l’administration du Québec. À Kuujjuaraapik on trouve tous les services en double ! Deux mairies, deux casernes de pompiers, deux écoles, deux centres de police… et même deux bars, mais ceux-là sont partagés pour tous !

C’est une très belle communauté située à l’embouchure de la Grande Rivière de la Baleine. On a donc d’un côté une belle vue sur la baie, 



et de l’autre sur la rivière. 


C’est aussi une des rares communautés Inuit où l’on trouve de la forêt !


Nous n’avons malheureusement pas eu beaucoup l’occasion de nous promener aux alentours de la communauté. Mais nous avons pu profiter des lieux sociaux ! Le petit restaurant est très sympathique et on y croise beaucoup de monde. Nous avons également profité de l’un des deux bars de la communauté, un petit pub très chaleureux.

L’autre aventure de la semaine, a été mon perfectionnement de la conduite de Quatre-roues, ou quad. Ici on les appelle des ATV et c’est le mode de transport privilégié dans la communauté quand il n’y a plus de neige. Bon, ça n’a pas été une grande réussite. Le gérant de la station de recherche où l’on travaille, qui me montrait comment conduire, n’a pas été impressionné par mon exploit… mais j’aurai bien l’occasion de m’améliorer !

Malheureusement aujourd’hui nous avons une petite tempête de neige et nous n’aurons pas l’occasion de nous promener ! 



Et c’est déjà l’heure du départ pour la prochaine étape ! Demain nous nous rendrons à Puvirnituq et on a bien hâte de continuer à voir du pays.

À bientôt,


Marie 

lundi 2 mai 2016

C'est reparti pour un tour !

Demain, je repars pour un mois dans le Grand Nord ! Mais avec un changement de destination et de partenaire de voyage !


Cette fois-ci, je pars avec mon collègue Philippe qui va vivre sa première expérience de travail dans les communautés. On a bien hâte de voir comment ça se passera.


Nous partons pour quatre semaines exactement : retour prévu le 1er juin 2016. Mais bon, que valent vraiment les dates quand on voyage dans ces régions ?

Nous nous en allons au Nunavik cette fois-ci : c’est-à-dire la région Inuit située au Nord du Québec. En rouge là.







C’est un territoire de 500 000km2 , avec des paysages de toundra, de glaciers et de forêt boréale ! C’est également le territoire des Nunavimmiut, les habitants Inuit du Nunavik. C’est-à-dire 11000 habitants vivant dans 14 communautés réparties le long des côtes.




Nous allons visiter six communautés, et encore une fois, ça va être un marathon puisque nous ne passerons que trois à 5 jours dans chacun des villages. Ce sera à nous de créer de bons contacts sur place afin que tout se passe bien. 

Nous espérons rencontrer 80 à 90 personnes au cours des quatre prochaines semaines, c’est-à-dire  environ la moitié du nombre de l’an passé. On a plus qu’à démarrer !


Et ça commence demain, à Kuujjuaraapik, où nous allons rester pour cinq jour, en compagnie de Mylène, ma directrice de thèse et la chercheure principale du projet. Souhaitez-nous d’avoir un avion demain.

À bientôt,

Marie

mardi 23 juin 2015

Bilan d'un voyage bien rempli !

Notre voyage au Nunavut est déjà terminé !
Nous sommes de retour à la maison depuis dix jours déjà !

Nous sommes contentes d'être de retour dans l'été, mais dans quelques semaines l'appel du Nord se fera certainement sentir de nouveau! Ce fût une expérience hors du commun dont nous allons toujours nous rappeler. Alors,  un petit bilan s'impose !

Voici un petit résumé en chiffres:

- 2 filles
- 7 semaines
- 6 communautés
- 15 aéroports
- 36 cartes d'embarquements
- 18 trajets d'avion
- 12 vols partis à l'heure et (et le jour prévu)
- 4 jours perdus à cause des blizzards
- 8 vols annulés
- 1 vol en avance !
- 20 œuvres d'art Inuit achetées
- 6 collines escaladées
- 1 demi carcajou aperçu
- 1 sortie en skidoo
- 4 poissons pêchés
- 4 épisodes de larmes
- 3 bagages perdus puis retrouvés
- 394 fous rires
- 10 mots d'Inuktitut retenus (on s'y met en septembre...)
- 1 expérience exceptionnelle!



Merci de nous avoir lues tout au long de notre périple!

Camille et Marie

samedi 30 mai 2015

Attache ta tuque!

Iqaluit, la capitale du Nunavut, est une ville très spéciale! Typique du Nord, mais en 5 fois plus grosse! Les inégalités sociales sont grandes et on sent que l’harmonie ne règne pas toujours. À notre grande surprise, Iqaluit est très multiculturelle! Nous avons mangé de délicieux shawarmas dans un restaurant libanais et plusieurs chauffeurs de taxis sont syriens! De plus, la culture québécoise se mélange à celle du Canada anglais et à la culture inuit. Nous avons rencontré des gens très intéressants et nous nous sommes fait de nouveaux amis parmi les étudiants travaillant à la Nunavut Research Institute. On a aussi craqué pour des sculptures en pierre de savon et des dessins… encore…

Le centre-ville d'Iqaluit


Après un énième délai d’avion (de seulement 12 heures cette fois-là…) nous étions très contentes de revenir dans une petite communauté! Just a little bit shy of 2000 people and growing! Baker Lake est un village charmant et encore une fois, les gens sont adorables! Nous habitons une belle maison qui, chose rarissime dans le Nord, est dotée d’un lave-vaisselle! Aujourd’hui, nous avons eu la très grande chance de pouvoir profiter d’une journée de congé pour faire un tour de ski-doo avec notre personne contact dans la ville. Par un soleil radieux et un petit 0 degré, nous nous sommes cramponnées sur un qamutik (gros traineau en bois tiré par un ski-doo) orné de la peau d’un caribou et de son cœur… Direction le lac où nous avons pu pêcher un peu avant d’aller secourir trois dames dont le quatre-roues était pris dans la neige. Originaires de la banlieue de Paris et de Montréal, nous sommes devenues des vraies filles du Nord! 

Notre ride

Un peu plus loin dans le land, nous croisons des traces de loup fraîches! Il n’en fallait pas plus pour perdre complètement notre chauffeur! Oubliant presque que nous essayions tant bien que mal de tenir sur le qamutik, nous avons filé sur la trace de ce loup, carabine à portée de main. Marie et moi sommes presque sûres de l’avoir aperçu au loin. Au bout d’un moment, nous nous sommes arrêtés parce que les traces terminaient brusquement où l’animal était entré dans sa tanière. Il s’agissait en fait d’un carcajou! Notre chasseur était déçu de ne pas avoir pu l’attraper pour sa fourrure, mais Marie et moi étions plutôt contentes de ne pas avoir à partager notre qamutik! En termes de faune, même si nous avons aussi bien cherché des caribous, nous n’avons vu que de belles aigrettes et des chiens de prairie nordiques. 

Ouais on va avoir un racoon...